LES MASSAGES THERAPHEUTIQUES

Le massage classique ou sportif

Il allonge et assouplit les muscles, mobilise les tendons et les articulations. Avant un effort physique intense, il prépare les muscles: les capillaires se dilatent, le débit sanguin est augmenté, ce qui améliore l'oxygénation. Après l'entraînement, il accélère l'élimination des toxines musculaires, réduit les courbatures et délasse.
Tout entraînement suppose des étirements. Or, avec les années, du fait de contractions répétées, les muscles se raccourcissent et se rigidifient. Si, après des années sédentaires, vous décidez de reprendre votre forme en main et de pratiquer de la gymnastique ou une activité sportive, le massage peut vous aider à récupérer un peu de souplesse et d'énergie...

Le massage californien

Mis au point dans les années septante par Margaret Elke, ce massage est avant tout relaxant. Les manœuvres, pétrissages et frictions légères, sont douces et durent quarante-cinq minutes. Le masseur enduit le massé d'huiles essentielles et pétrit le corps sans ôter sa main. Il progresse zone par zone en glissant de l'une à l'autre en laissant toujours une main en contact. Particulièrement doux, ce massage prépare au sommeil. Il est pratiqué dans les instituts de beauté.

Le drainage lymphatique

Mis au point par Emil Vodder en 1932, il consiste en une stimulation manuelle du système lymphatique. La lymphe, ce liquide dans lequel baignent les cellules et qui transporte toutes sortes de molécules, rejoint le retour veineux sous l'activité musculaire. Par un pompage lent, le masseur active le débit de la lymphe de dix à vingt fois. Les manœuvres sont douces. Les pressions mesurées suivent les trajets des vaisseaux collecteurs de la lymphe.
L'intérêt du drainage lymphatique manuel est de favoriser le nettoyage et le dégorgement du tissu conjonctif et des ganglions lymphatiques et de stimuler la production des globules blancs. Il a comme principale indication les affections du système circulatoire et les œdèmes de toute origine. En cas de troubles circulatoires graves ou d'un œdème lié à une opération du sein

Le massage thaï

Le massage traditionnel thaï, appelé nuad, est originaire de l'Inde. Son fondateur serait Kumar Baccha, un ami de Bouddha vivant il y a plus de deux mille cinq cents ans. Par essence, ce massage est une pratique spirituelle étroitement liée à l'enseignement bouddhiste. Encore aujourd'hui, une des écoles de massage les plus importantes est située au temple Wat Pho de Bangkok. Selon la médecine indienne, les blocages d'énergie mènent à la maladie, car l'équilibre est perturbé. Il s'agit alors de libérer le potentiel énergétique emprisonné par des pressions le long des circuits énergétiques entraînant des compressions vasculaires au niveau des muscles. En plus, ce massage fait appel à des étirements et à des postures dynamiques proches du hatha-yoga qui ouvrent et dégagent les articulations. Le massage se termine par des techniques de dégagement vertébral, et nécessite donc le savoir-faire d'un masseur sérieux et expérimenté!

Le do-in

Sans danger, puisqu'il s'agit d'un automassage d'origine chinoise à pratiquer à l'aube, pour réveiller l'organisme et favoriser la circulation de l'énergie corporelle. Mais le do-in peut aussi s'avérer utile pour soulager des muscles contractés après une journée fatigante. Son nom signifie dowla voie et inwl'énergie. Il passe l'entier du corps en revue des doigts de pieds au cuir chevelu en s'arrêtant principalement sur les méridiens énergétiques et les membres. L'enchaînement de manœuvres varie de vingt minutes à une heure et peut être pratiqué par tous et en tout lieu.

La fasciathérapie

De fascia (tissu membraneux enveloppant les muscles), cette technique douce est une approche de la mémoire du corps. Le thérapeute commence par poser les mains sur le corps. Puis, les troubles étant localisés, il effectue des tractions. Par la compréhension des niveaux de blocage, cette thérapie vise à détecter puis à éliminer les stress figés dans le corps et à lui redonner ses capacités d'adaptation et d'autoguérison.

Les réflexothérapies

La réflexologie nous vient des Etats-Unis. Au début du siècle, en 1917, le Dr William Fitzgerald, responsable du service d'oto-rhino-laryngologie à l'Hôpital Hartford (Connecticut), trouva que le corps se divise en dix zones. Cette topographie conduisit à constater qu'à un point réflexe du pied peuvent correspondre plusieurs organes éloignés les uns des autres, à condition qu'ils soient dans la même zone. Partant de ce concept, Eunice Ingham, une physiothérapeute américaine, développa un massage compressif des pieds qu'elle nomma réflexologie. D'après elle, le principal obstacle à la santé est une congestion dans certaines parties du pied qui provoque la formation de cristaux d'acide urique. Le massage de ces points réflexes douloureux provoquerait un relâchement de la tension et par conséquent une meilleure circulation dans l'organe malade et une meilleure santé.
Outre la voûte plantaire, les mains, le visage et les oreilles peuvent aussi être la cible des réflexothérapeutes

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